Cosmétique

Domaine d'application : cosmétique

Produits d’hygiène et de soins, produits capillaires, produits d’ « embellissement » (maquillage), de protection (comme les crèmes anti UV) et parfums. Voilà les grandes familles qui composent le domaine de la cosmétique. Impossible de ne pas les connaître ou de ne pas les utiliser !

Du luxe aux produits du quotidien

Désodorisants, savons, crèmes, dentifrice, maquillage, parfums, tous ces produits bénéficient de l’apport de la chimie. Ces produits reposent essentiellement sur la transformation, la formulation durable (le mélange) mais aussi sur le conditionnement. Celui-ci les préserve et facilite leur utilisation au quotidien (packaging).

Qu’est-ce que la formulation ?

La formulation d’un produit cosmétique est complexe si on souhaite le préserver sous la même forme et la même performance dans le temps.

Regardez la longue liste des ingrédients indiquée sur un shampoing ou un pot de crème de soin, il y a  de quoi s’y perdre. Le nom des matières utilisées nécessite la traduction d’un chimiste spécialisé dans la cosmétique, tant les désignations semblent relever d’une autre dimension.

Dans la parfumerie-cosmétique, on cherche des formulations (les mélanges) toujours plus efficaces. Pour embellir encore plus, hydrater, soigner. Cela nécessite beaucoup de recherches et d’innovations pour concevoir des produits à la fois efficaces, agréables et facile  à utiliser. Et surtout sans risque toxicologique pour les utilisateurs.

L’innocuité, un enjeu majeur

L’innocuité (non toxicité) des matières premières utilisées est un enjeu majeur des cosmétiques. Imaginer un shampoing, à la texture et au parfum agréable mais qui nuirait à la santé de vos cheveux !

C’est pour cette raison que l’ingénieur chimiste de la cosmétique est aussi un toxicologue. Il effectue une veille permanente des matières premières utilisables. Il doit se conformer à la législation européenne.

Celle-ci définit la liste des ressources utilisables. Elle exige d’ailleurs un dossier de sécurité pour chaque produit cosmétique. La nomenclature utilisée pour la désignation des ingrédients cosmétiques est la nomenclature INCI (International Nomenclature of Cosmetics Ingredients).

Donc, comme on l’aura compris les matières premières utilisées doivent répondre à des exigences réglementaires environnementales, mais pas que. Elles doivent aussi intégrer les notions de chimie verte, de développement durable, de « REACh » et du protocole de Nagoya. REACh signifie «Registration, Evaluation and Authorisation of Chemicals», soit «enregistrement, évaluation et autorisation des substances chimiques».

Pour ce qui est du protocole de Nagoya, celui-ci s’insère totalement dans l’esprit d’innovation en cosmétique où l’esprit créatif du chimiste de la cosmétique se développe. Les consommateurs actuels tendent vers un désir de « naturel ». Comme pour la chimie médicinale, la chimie des plantes est l’avenir de la cosmétique. Bien sûr, sans nuire à l’environnement et à l’avenir de ces plantes sur notre planète.

Un exemple à la clé avec le programme « Sharing Beauty with all » de l’Oréal

Nous vous invitons à découvrir les défis engagés par un groupe très connu dans le secteur de la cosmétique : le Groupe l’Oréal. Laurent Gilbert, parrain de la promotion ESCOM Chimie 2018 et directeur innovation durable, responsable du programme « Sharing Beauty with all » vous explique les objectifs de ce programme.

Lancé depuis 2013, il s’inspire des 12 principes de chimie verte.

Et il s’articule selon 3 piliers :

  1. utiliser des matières renouvelables,
  2. utiliser des procédés sûrs,
  3. et minimiser l’impact environnemental.

Vidéo interview de Laurent Gilbert : « Sharing Beauty with all »

Ce domaine d’application vous intéresse ?

A l’ESCOM Chimie, plusieurs majeures durant votre 5ème année de formation vous préparent à ce domaine d’application :